APL : vers une limitation des aides versées aux étudiants

APL : vers une limitation des aides versées aux étudiants

Le journal Les Echos vient de dévoiler un rapport sur la politique liée au logement et parmi les actions envisagées pour la rendre plus efficace, celle de ne verser l’aide personnalisée au logement (APL) qu’aux étudiants détachés du foyer fiscal de leurs parents risque de faire grincer des dents.




Actuellement l’APL est versée à tous les étudiants et permet ainsi à tout un chacun de pouvoir avoir son propre appartement et poursuivre des études sans que leur budget ne soit trop entamé. Une allocation précieuse à laquelle peu d’étudiants sont prêts à renoncer.
L’APL aux étudiants calculée selon les revenus des parents pour plus d’économie
Ce rapport réalisé par les inspections générales des Finances et des Affaires sociales fait grand bruit tant pour la politique du logement inefficace qu’il met en lumière que pour ses propositions de réformes pour le moins surprenantes.
Le rapport pointe du doigt l’investissement financier engagé dans cette politique pour des retours dérisoires, selon les dires des rédacteurs, ce serait la généralisation des aides personnelles au début des années 1990 qui serait à l’origine de la hausse des loyers.





Principale mise en cause : l’aide personnalisée au logement (APL). Le rapport préconise que cette allocation soit à présent calculée sur les ressources réelles de chaque étudiant en les forçant à se détacher du foyer fiscal de leurs parents pour pouvoir y prétendre. Chaque jeune devrait donc réaliser sa propre déclaration d’impôt sur le revenu dans laquelle seraient également notés les montants perçus de la part des parents.
Tous les étudiants ne sont pas égaux puisque les montants versés par les parents varient entre 850 euros et 2334 euros en moyenne par mois. Ainsi lorsque l’étudiant demandera une aide, s’il est toujours rattaché au foyer fiscal de ses parents, seuls les revenus des parents compteront pour l’évaluation de ses droits.
Avec une telle réforme, l’économie pourrait être conséquente : 100 millions d’euros en 2016 et jusqu’à 400 millions d’euros par an à partir de 2017. Le rapport veut en effet revoir à la baisse le montant de l’APL versés aux étudiants aidés par leurs parents et limiter les avantages fiscaux des parents gardant leurs enfants rattachés au foyer fiscal.



Pour le syndicat étudiant UNEF, une telle mesure n’est pas envisageable, beaucoup trop pénalisante pour les étudiants issus des classes moyennes qui ne peuvent financer leurs études bien souvent que grâce à ces aides.

Source: http://www.digischool.fr/




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